Subvention fédérale 2023 : A quand l’octroi à la Ligue de basket-ball de l’Estuaire ?

C’est la question qui nous vient à l’esprit à l’aube de l’année 2024, synonyme de l’exécution des programmes validés lors des assemblées générales ordinaires de la fédération de basket-ball et de la ligue.

Une nouvelle saison sportive s’ouvre dans la famille du basketball gabonais, une année 2024 cruciale pour ce mouvement sportif qui aspire à franchir un palier supplémentaire sur la scène internationale, que ce soit avec ses équipes nationales ou avec les clubs engagés dans les compétitions africaines.

Pour ce faire, il est essentiel que les dirigeants du basketball jouent franc-jeu tout au long de l’exécution du programme d’activités au bénéfice de leur discipline. Une franchise sincère est particulièrement souhaitée par les parties prenantes, tant au sein de la fédération que de sa ligue majeure, la « Ligue de l’Estuaire », que ce soit sur le plan sportif ou d’autres aspects, notamment financiers.

En privilégiant le règlement des primes de regroupement de la présélection, dont la quasi-totalité des joueurs provient de la supra-Ligue, une compétition élite masculine de la Ligue de l’Estuaire débutant le 22 décembre prochain, l’équipe des « 5 Majeurs » semble ignorer ses créances au seul organe décentralisé qu’elle n’a curieusement pas subventionné pour la saison précédente.

Les premiers mouvements financiers de l’instance faîtière, exécutés au cours de ce mois de décembre pour la saison 2024, pourraient entraîner des mécontentements ou raviver les tensions traditionnelles entre ces deux institutions logées dans la même commune de Libreville.

Il est à rappeler que la dette fédérale envers la Ligue de l’Estuaire, validée lors de l’assemblée générale d’octobre dernier, s’élève à plus d’un million de francs CFA, précisément 1 105 000 francs CFA. Une somme conséquente qui pourrait grandement contribuer au bien-être de la ligue, la plus importante en termes de licenciés au sein de la Fédération gabonaise de Basketball (Fegabab).

Avec l’avènement du 30 août 2023 au Gabon, les acteurs de la discipline auraient tout intérêt à accorder leurs violons de peur d’être blacklistés par les autorités en place, pour qui le sport n’est pas une priorité dans la transition dirigée par le CTRI.