Salaires impayés des footballeurs : l’ANFPG monte de nouveau au créneau

Trois points étaient à l’ordre du jour de la conférence de presse tenue en début de week-end dernier par l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon à son siège de Libreville : l’épisode de Banjul, la situation actuelle des footballeurs locaux et un quid de la saison 2020-2021.

Stéphane Nguema, ancien attaquant vedette des panthères et secrétaire général de la structure, a été le premier à ouvrir les hostilités avec l’épisode de Banjul. Pour l’ancien sociétaire du PSG, l’ANFPG « ne dormira pas tant que la CAF n’aurait pas pris ses responsabilités ». C’est pourquoi, elle a entreprit « une démarche qui vient en appui à celle de la fédération  » en adressant un courrier à la FIFPRO Afrique qui à son tour a saisi la CAF pour dénoncer ce traitement « inhumain », commis à l’endroit des joueurs de l’équipe nationale du Gabon.

Une vue de l’assistance

Quant à Remy Ebanega, président l’ANFPG, il est revenu sur la situation du joueur local en invitant les autorités étatiques et fédérales à jeter un « regard particulier sur les joueurs locaux, le statut du footballeur » qui vivent dans la précarité. Selon les données de l’ANFPG, au cours de ces 60 mois derniers mois (depuis 2015), la plus part des joueurs ont été payés que 10 fois. C’est-à-dire deux mois sur 12. Une situation encore amplifiée par l’arrêt du championnat depuis le mois de mars 2020 pour cause de la Covid-19.

Face à ses maux, les défenseurs des joueurs professionnels ont présenté quelques pistes de solutions à la veille de la saison 2021. Guido Philippe Eyi Engonga a insisté sur le contrat standard et la formation des footballeurs sur les gestes de premier secours.

En conclusion Remy Ebanéga, a une fois de plus remercier la presse qui a encore répondu favorablement à leur appel avant de reconnaitre le rôle essentiel de ces acteurs dans le développement du sport et singulièrement football.