Renouvellement des ligues : qu’est-ce qui bloque à la Linab ?

Alors que toutes les ligues provinciales ont respecté la note fédérale fixant au 31 octobre le renouvellement de leurs bureaux directeurs, seule la Ligue nationale de basketball (Linab) n’a jusque-là tenu son assemblée statutaires Quelles sont les raisons ? Que disent les textes ?

Quelles sont les raisons ?

Comme au football ou handball, la Linab a été avant tout une volonté du gouvernement gabonais pour permettre aux sportifs de vivre de leur passion et d’en faire un véritable métier. Mais aussi, des équipes nationales et des clubs composés des joueurs capables de donner le meilleur d’eux et de se mesurer aux autres sportifs à travers l’Afrique.

Ainsi le 16 janvier 2016, la famille du basketball gabonais voit l’arrivée de Félix Ambourouet Onanga, à la tête de ce nouveau instrument « du basketball professionnel » : la Ligue nationale de basketball communément appelé Linab.
Seule ligue nationale n’ayant reçue aucune subvention, contrairement aux deux autres ; la Linafp (Ligue nationale de football professionnel) et la Lineph (Ligue nationale élite et professionnelle de handball). La Linab n’as pu tenir une compétition comme voulue.

La dernière tentative, le Top-ten lancé en juin 2018 ne s’est jouée que sur 3 journées faute de moyens. Fort de tout ce qui précède et interrogé par Sport241, le président de la Linab, Félix Ambourouet Onanga dira : « On ne peut pas mettre des instruments pour le développement du basket et ne pas penser ou oublier qu’il faut subvenir financièrement à cette structure ». Pour lui, l’Etat devrait avoir le même égard pour la Linab que celui octroyé à la Linafp ou Lineph.

Concernant les rendez-vous annuels et de mandature, le natif de Lambaréné précise : « l’assemblée générale sert à rapporter tout ce qui a été fait au cours d’un exercice sinon d’une saison. N’ayant rien fait, je ne vois pas comment convoquer une assemblée générale sachant bien même que la dernière convocation beaucoup de membre n’ont pas honoré à l’appel ». Pour ce dernier, « la fédération en tirera les conséquences qui s’imposent ».

C’est clair, très clair, le premier responsable du basketball professionnel au Gabon, Félix Ambourouet Onanga, renvoie la balle orange au garant du basketball gabonais, à savoir le président fédéral sortant, Léopold Evah. L’invitant à prendre ses responsabilités face à l’histoire.

En conclusion, le président d’Izo Basket-Ball a tenu à préciser : « Nos relations avec la fédération sont bonnes sauf que la Linab n’est pas le concurrent de la Fégabab ». Alors, chers basketteurs que disent les textes ?