Union Sportive d’Oyem

USO : Entretien avec le nouveau président


Publié le 15 septembre 2011 par Arnaud MBENG Mis à jour : 15 septembre 2011 à 12h02min
© D.R./SPORT241
USO : Entretien avec le nouveau président

Nouvellement élu président de l’Union Sportive d’Oyem(USO), lors du dernier congrès ordinaire tenu à Oyem, Parfait Duffy Bibang a accordé une interview à nos confrères du quotidien l’Union.

Morceaux choisis.

Quel sentiment éprouvez-vous après votre élection à la tête de l’USO ?

Sentiment de joie et de satisfaction parce que ce n’est pas souvent qu’on a vu quelqu’un se faire élire ou plébisciter par toutes les générations. Je pense que je ferai ce que j’ai l’habitude de faire dans la plupart des responsabilités que j’ai eus dans ce pays. Mes partenaires et moi allons faire ce que nous pouvons pour que notre club atteigne les objectifs que les Oyémois attendent depuis longtemps.

Peut-on connaître ces objectifs ?

On le dira grâce à Dieu et certainement au courage que le bureau sortant a eu en maintenant le club en première division parce que s’il ne l’avait pas fait, on ne serait pas là.
D’où mes sincères félicitations à mon prédécesseur malgré les soucis financiers qu’il a eu. Dans l’immédiat il faut redonner ce club aux populations d’Oyem. Car dans le département du Woleu, il faut que les gens apprennent à se réappropriés ce club de football qui est le leur. J’ai été justement choisi par cette population parce qu’elle estime je suis resté l’un des rares centristes, c’est-à-dire à ne pas appartenir à un groupe…les gens savent combien de fois j’ai souvent apporté un peu du mien dans ma ville natale. Donc mes partenaires et moi allons redonner à ce club, à la ville, et aux fils et filles de cette contré… Je pense qu’à travers cette petite lecture, on pourra tout de suite fixer les nouveaux objectifs de l’équipe.

Qu’est-ce qui vous a poussé à briguer la présidence de l’USO ?

Ce sont avant tout les sollicitations de la population. Les gens de la contrée estiment qu’il fallait sortir le club du milieu politique. La chance que j’ai eue au cours de cette élection c’est d’être membre de droit du club, d’avoir souvent participé à la vie de l’équipe. Au finish, je suis resté le seul candidat sur plusieurs qui se sont prononcés. D’où la satisfaction de tous les participants dans la salle. Ce club de football n’aura que la dimension de la ville d’Oyem veut lui donner. J’ai été élu, j’ai été sollicité pour être là. Le club va être désormais l’endroit où tout le monde peut se retrouver pour discuter des mêmes intérêts : USO. Je tiens à préciser que je suis homme d’affaires. Je rassure les Oyémois que je n’ai pas l’intention de virer demain dans la politique. Je le fais uniquement pour l’amour de ma ville.

Pensez-vous avoir les moyens de vos ambitions ?

Je ne vous dirai pas que j’ai les moyens. L’USO n’est pas le club de Parfait Bibang. C’est un tort de penser qu’on peut prendre ses propres moyens pour les investir dans un club de football. Ce qui finit par arriver c’est que l’on a l’impression de gérer chose. Ce qui n’est pas tout à fait normale. USO va avoir les moyens que les fils et les filles d’Oyem vont lui donner. Si les gens ne s’approprient pas le club, l’équipe restera toujours à la 10ème place alors qu’Oyem aujourd’hui regorge de plusieurs personnes. Il suffit que 8 000 personnes se décident à donner 2000 francs par mois. Imaginez ce que cela fait… Les cotisations du président que je suis vont être connues de tous.

Le temps presse par rapport à l’ouverture du National-Foot
2011-2012. Avez-vous déjà une idée de votre nouvelle structure au niveau de l’encadrement technique, des joueurs ?

Nous nous y attelons. Tout de suite après le passage de témoins, j’ai commencé mon travail avec le passage en revue de tous les aspects, notamment les recrutements.
cela va être entériné par la ville d’Oyem d’ici à la semaine prochaine. Tout le monde doit se retrouver dans la vie du club.


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