Election Ligue de l’Estuaire

Arel Ntoug : « On a formé des clans dans le volley, il faudrait que les volleyeurs se parlent ! »


Publié le 20 octobre 2023 par Daniel Dematsatsa Mis à jour : 20 octobre 2023 à 16h38min
© D.R./SPORT241
Arel Ntoug : « On a formé des clans dans le volley, il faudrait que les volleyeurs se parlent ! »

Tel est le constat du candidat du renouveau, en lice à la course à la tête de la Ligue de volley-ball de l’Estuaire, élection prévue le samedi 28 octobre 2023 dans la capitale gabonaise.

Bonjour cher candidat, pouvez-vous présenter ?
Je suis Arèle Kalonji Ntoug né à Libreville le 16 octobre 1985. J’ai découvert la discipline, il y a 25 ans à l’époque, j’avais que 13 ans d’âge. Aujourd’hui, bien que ne jouant plus je suis le président de club formateur Kwan Institut Volley. Je suis détenteur d’un Master professionnel en Génie Électronique.
Je suis marié et père d’un enfant, je suis candidat à la prochaine élection à la Ligue de Volleyball de l’Estuaire.

Qu’est-ce qui motive votre candidature ?
Notre candidature trouve tout son sens par l’amour du voyeur que je suis à cette discipline. Le manque de régénération des joueurs par l’absence de formation dans les écuries, est un constat général dans le volley gabonais et l’estuaire n’est pas exclu. Ensuite, depuis l’ère du coronavirus en mars 2020, le volleyball ne se joue plus comment auparavant à Libreville ; on estime que le bureau actuel est un peu essoufflé après près d’une décennie aux affaires et c’est normal. Une situation nous interpelle, car les conséquences sont énormes notamment le vieillissement de l’équipe nationale. Nous souhaitons continuer l’œuvre en s’axant sur principalement dans la formation des volleyeurs. Voici les maux qui minent actuellement notre discipline, et c’est de là où nous tirons la source de motivation de notre candidature.

Quelle sera votre premier mesure ou action, si vous êtes élu ?
Au soir du 28 octobre prochain il faudrait que les volleyeurs se parlent  ! Pourquoi je le dis ? Parce qu’on n’a formé des clans dans le volley, la discipline est devenue clanique, cela n’aide pas le volley, c’est regrettable. Certains acteurs n’arrivent plus à parler avec d’autres, ajouté à ce constat, nous ne sommes pas nombreux, nous, amoureux et sympathisants de cette discipline, il est donc grand temps de stopper cet état, car la direction que nous prenons est très dangereuse pour la survie de la discipline.
Et donc, nous croyons que pour redimensionner et développer le volleyball à l’estuaire ; il faut nécessairement passer par cette unification de toutes les forces vives et s’est sera celle-là notre toute première action pour un retour de tous au sein de la ligue majeur de la fédération.

Un dernier mot…
À l’endroit de la communauté sportive et principalement des volleyeurs, notre liste candidate à la gestion de la ligue de l’estuaire est la candidature dite « du renouveau » ; c’est la liste du véritable retour du volleyball dans la province de l’estuaire. Dans notre position de locomotive du volleyball sur le plan national, nous comptons accompagner la fédération pour que le volleyball se pratique véritablement ailleurs que dans notre ligue et celle du Haut-Ogooué.

Enfin à l’endroit des électeurs, nous vous garantissons que nous allons reprendre le jeu et nous allons redynamiser ensemble la ligue et ses clubs membres, faites-nous confiance.


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