Tropicale Amissa Bongo

Thomas Voeckler à coeur ouvert pour la Tropicale


Publié le 17 avril 2012 par La rédaction de Sport241 Mis à jour : 17 avril 2012 à 11h35min
© D.R./SPORT241
Thomas Voeckler à coeur ouvert pour la Tropicale

Nous vous livrons in-extenso l’intégralité de l’interview accordé au site de la Tropicale 2012 par le cycliste français Thomas VOECKLER. Le champion français qui a porté le maillot jaune pendant dix jours durant Tour de France en 2011, explique les raisons qui le poussent à revenir courir la Tropicale Amissa Bongo (24-29 avril) après une première expérience concluante en 2010.

Bonjour Thomas, tout d’abord peux-tu nous dire pour quelle raison tu as décidé de revenir participer à la Tropicale Amissa Bongo après ta première expérience en 2010 ?

Thomas VOECKLER : Il y a deux ans, j’avais vécu une expérience passionnante et enrichissante sur les routes du Gabon. Je n’ai jamais oublié ces moments là. J’ai encore beaucoup de belles images en tête de ma première participation. C’est l’une des raisons pour lesquelles je voulais revenir courir la Tropicale.

Comment as-tu organisé ton calendrier pour te rendre disponible ?

Thomas VOECKLER : C’est sûr que le report de la course au mois d’avril en raison de la CAN a été plus compliqué à gérer. J’avais le choix entre le Tour de Romandie et le Gabon, j’ai choisi le Gabon aussi sur les conseils de Jean-René Bernaudeau. En janvier quand on vient à la Tropicale habituellement, c’est plus pour préparer la saison, cette fois ça me permettra de décompresser après les grandes classiques belges comme l’Amstel Gold Race et Liège-Bastogne-Liège. Dès l’arrivée à Liège dimanche prochain au soir, je sauterai dans un avion pour être à Libreville dès le lundi et être prêt pour le grand départ à Lambaréné le mardi 24.

On te sent enthousiaste, pourquoi ?

Thomas VOECKLER : Parce que cette Tropicale Amissa Bongo peut me faire beaucoup de bien. Je vais venir sans pression du résultat mais sans être non plus en vacances. C’est un bon compromis en cours de saison. Vous savez que cette course me tient beaucoup à cœur ainsi qu’à toute mon équipe. On est très lié à la Tropicale depuis sa création.

Quelles sont les images que tu as gardées de ta première visite chez nous en 2010 ?

Thomas VOECKLER : La simplicité et la gentillesse des gens. Ca nous apprend à nous sportifs de haut-niveau, à entretenir beaucoup d’humilité car nous profitons de conditions matérielles supérieures avec des vélos que nos collègues et amis cyclistes africains n’ont pas encore la chance de posséder. Ca nous permet donc de prendre beaucoup de recul sur notre métier de cycliste professionnel. Et aussi de relativiser quand plus tard dans la saison on se plaint d’un petit bobo.

Comment juges-tu le cyclisme africain ?

Thomas VOECKLER : On sent une grande évolution. Déjà quand on voit Daniel Tekhlehaymanot qui est passé professionnel dans une équipe australienne World Tour, le Team Greenedge, on comprend que les progrès sont là et déjà très visibles. Ses compatriotes érythréens sont les exemples de cette montée en puissance. On les avait déjà vus venir ces dernières années comme les Kenyans et les Rwandais qui nous ont impressionnés par leur endurance lors des dernières éditions de la Tropicale. On sent qu’il y a d’énormes progrès. Malheureusement le cyclisme est un sport cher en équipements et c’est pour cette raison qu’avec notre coach Jean-René Bernaudeau, on emmène dans nos bagages beaucoup de matériel, des vélos et des tenues qui pourront aider nos amis cyclistes africains pour qu’ils continuent à progresser dans les meilleures conditions.


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