Panthères : A quand la nomination du prochain sélectionneur national ?

Après le limogeage en septembre 2013 de Paulo Duarte, la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) s’est mise à la recherche d’un nouveau sélectionneur national pour les Panthères du Gabon.

Dans cet esprit, l’instance fédérale a lancé un appel d’offres international visant à recruter le prochain sélectionneur de notre équipe nationale.

Après avoir reçu des dizaines de candidatures, la commission mise en place pour l’examen de ces dossiers, qui avait édicté des critères bien précis a procédé à divers écrémages pour ne retenir que 3 noms dans une short-list de 3 candidats. Short-list à partir de laquelle sortirait le nom du prochain sélectionneur national.

Cette liste a été transmise aux autorités compétentes (Ministère des Sports) qui en tant que « payeur » a nécessairement son mot à dire dans le processus de décision auquel il a d’ailleurs été associé.

D’autre part, le président du Comité de Normalisation au cours d’une conférence de presse début décembre 2013 expliquait en réponse à une question d’un journaliste que la fédération avait pour sa part, clairement affichée une préférence pour le dossier de Pierre Lechantre et qu’il revenait aux autorités compétentes de statuer en dernier ressort et ainsi annoncer officiellement le nom du futur sélectionneur national.

L’on se pose alors la question de savoir pourquoi depuis plusieurs semaines maintenant , le ministère des Sports fait montre de mutisme sur la question alors que le temps presse. Il ne faut pas oublier que le Gabon n’a que le mois de mars 2014 pour la seule date FIFA disponible avant le début des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015.

Va t-on attendre d’être à quelques encablures des éliminatoires pour désigner un peu dans la précipitation le prochain sélectionneur qui n’aurait pas assez de temps ni une marge de manœuvre suffisante pour aborder les échéances qui vont poindre à l’horizon ? L’on dit que les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne faut pas que volontairement l’on replonge dans les mêmes travers alors que nous avons les moyens de tout de suite éviter le ravin vers lequel on semble foncer.