Portrait

Luc Benza, ce grand maître de ku-fung en Chine


Publié le 3 juin 2013 par La rédaction de Sport241 Mis à jour : 3 juin 2013 à 23h53min
© D.R./SPORT241
Luc Benza, ce grand maître de ku-fung en Chine

La rédaction de Sport241.com revient sur le parcours assez atypique de Luc Benza, ce compatriote qui parvenu à gravir les échelons des arts martiaux au pays de Bruce Lee et de Jackie Chan, au point d’enseigner aujourd’hui les arts martiaux chinois aux petits chinois de chine !

Arrivé en Chine en 1983 grâce à son oncle alors conseiller à l’ambassade du Gabon à Pékin, Luc Benza va attraper le virus des arts martiaux, précisément du Wushu, qui fera de lui le premier et seul noir à être accepté par les moines du célèbre monastère Shaolin.

Où devenu le protégé du célèbre moine Meng Hui Fang, ce dernier lui inculquera tout le savoir-faire dont il avait les secrets du ku-fung.

Le natif de de Koulamoutou né en 1969, va alors tour à tour franchir les échelons des arts martiaux, d’abord en rejoignant l’Université des Sports de Pékin ou pendant près d’une décennie il reçoit une formation en Wushu, discipline dont découlent tous les arts martiaux.

Vite répéré par l’ex manager de Bruce Lee, Luc Benza entame une carrière d’acteur à partir de 1993 en jouant dans de nombreux films tels que Le Dragon est à Shaolin, Quand le dragon attaque, Les Points mortels du kung-fu, L’Aigle de Shaolin. A son actif déjà au moins une vingtaine de films.

Mais le succès ne s’arrête pas là, car en 1994, il est nommé par les plus hautes entraîneur de l’équipe chinoise.

Et en 1997, au tournoi international de figures de style il est sacré champion du monde. Le comble.

Depuis lors chargé des relations extérieures de la Golden Child Films Production, dirigée par le cousin de Jackie Chan, Luc Benza également directeur des combats parcoure le globe pour représenter le pays de Bruce Lee.

En Afrique et au Gabon en particulier, il rêve de promouvoir les arts martiaux notamment le Wushu, « J’ai amené ce sport dans le pays et j’ai voulu le vulgariser au niveau national. J’ai fait des démonstrations et formé des assistants. J’essaie d’aller au Gabon tous les deux ans. »


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